Assurance de prêt et temporaire décès
L’assurance de prêt
L’assurance de prêt immobilier permet de vous couvrir contre les aléas de la vie.
Selon la nature du projet (résidence principale, secondaire ou locative), vous êtes couverts en Décès, invalidité et Arrêt de travail (toute cause : accident et maladie).
La couverture minimale est de 100%. Et si vous êtes deux emprunteurs, vous pouvez augmenter la quotité d’assurance jusqu’à 200%.
En cas de décès, l’assureur rembourse la banque.
La cotisation d’assurance reste identique pendant toute la durée du prêt (elle peut même diminuer si vous êtes un contrat sur le capital restant dû).
L’assurance temporaire décès
L’assurance temporaire décès est un contrat d’assurance qui vous couvre uniquement en cas de décès (toute cause : accident ou maladie).
Vous décidez du montant du capital à assurer et vous désignez les bénéficiaires de ce capital en cas de décès (votre conjoint, vos enfants, ….).
En cas de décès, l’assureur verse le capital aux bénéficiaires désignés au contrat.
La cotisation d’assurance augmente avec le temps au fur et à mesure de votre âge.
Deux contrats complémentaires en cas de décès.
L’assurance de prêt et l’assurance temporaire décès sont en fait deux contrats complémentaires.
En cas de décès de l’emprunteur, l’assurance de prêt rembourse partiellement ou totalement le prêt immobilier (selon le capital assuré).
Le conjoint survivant aura donc une mensualité plus faible voire nulle.
Par contre, il ne sera pas plein-propriétaire de son bien. En effet, et ce qu’elle que soit votre régime matrimonial, le défunt a des ayants droits naturels que l’on ne peut exclure même par un testament : les ayants droits naturels peuvent être ses enfants, ses frères et sœurs, ses parents.
Ainsi, l’assurance de prêt règle le problème du prêt immobilier mais pas la succession.
Si le conjoint survivant souhaite rester plein propriétaire du bien immobilier, il faut qu’il souscrire en complément d’une assurance de prêt un contrat d’assurance temporaire décès (avec en bénéficiaire son conjoint). Ce second contrat permettra de payer les ayants droits du défunt